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Sidi Bennour, cette jeune province, vit au rythme d’une campagne savamment organisée, où le contact direct avec les citoyens qui ont exprimé leur enthousiasme et leur sympathie inconditionnelle aux candidats. Nous désirons ressusciter notre ville dont les richesses ont été accaparées par des élus sans foi ni loi : où sont allés les milliards de dirhams des contribuables chaque année? Où va cet argent?», nous déclare Brahim, un jeune usfpéiste de douar El Qaria, le plus grand bidonville des Doukkala.
Lors de sa première prise de contact avec les citoyens, Abdellatif Ben Labouir tête de liste usfpéiste à Sidi Bennour, affirme que «dorénavant, je ne lâcherai pas prise : je continue à défendre cette ville qui m’a élevé dans ses quartiers qui sont malheureusement dans un état délabré, dans ses rues envahies par les déchets de toutes sortes»
Fatna Bouab, tête de liste additionnelle de l’USFP à Sidi Bennour, mène une campagne électorale qui a recueilli l’estime de tous. Elle raconte : « La première femme que j’ai rencontrée et à qui je m’adressai en tant que candidate de notre parti a éclaté en sanglots en me racontant un événement qui l’avait douloureusement marquée, et que ni le représentant qu’elle soutenait depuis plus de dix-huit ans, ni l’agent d’autorité qui la secondait dans cette entreprise, n’ont pu ni voulu l’aider ». La candidate poursuit : « Cet événement m’a bouleversée au point que j’ai redoublé d’efforts malgré les menaces et les insultes lancées à mon encontre».
Les usfpéistes de Sidi Bennour, les sympathisants, les citoyens aspirent au changement. « Nous leur exprimons que le parti des forces populaires n’a jamais failli à ses engagements. Nous sommes là pour leur dire que nous sommes des hommes de principe. La défense de nos valeurs, de notre pays, de notre peuple avec toutes ses catégories sociales, est notre raison d’être. Nous devons lutter pour une commune crédible en sauvant les voix des citoyens contre les usurpateurs et les atteintes à la dignité des Marocains. Nous appelons le citoyen à récupérer leur ville pour une existence meilleure », dit Allal Lamâachi, qui dirige la campagne contre «ces escrocs qui assimilent la gestion de la chose publique à celle d’une ferme».
La campagne électorale est une leçon éloquente pour ceux qui n’ont pas de cervelle, mais un vide effroyable. Si vous voulez vous en apercevoir, mettez pied à terre et traversez les artères de la ville même celles qui ont été rafistolées à l’occasion de la visite royale.